Le PSG s’offre la Coupe intercontinentale au bout du suspense, porté par un Safonov stratosphérique.
Le Paris Saint-Germain a ajouté un nouveau trophée majeur à sa collection en dominant Flamengo aux tirs au but (2-1 tab) lors d’une finale totalement indécise. Longtemps maîtrisée, puis renversante dans l’émotion, la rencontre a trouvé son dénouement grâce à un Matvey Safonov impérial, auteur d’une prestation hors norme.
Dès les premières minutes, Paris impose un pressing intense et étouffe les Brésiliens. Une première alerte signée Fabian Ruiz est annulée par la VAR, mais le PSG ne se décourage pas. À la 38e minute, le jeu combiné parisien fait mouche : Kvaratskhelia surgit au second poteau et pousse le ballon au fond après un centre fuyant, donnant logiquement l’avantage aux siens avant la pause.
Au retour des vestiaires, Flamengo revient avec de meilleures intentions. L’intensité monte et, à l’heure de jeu, un contact entre Marquinhos et De Arrascaeta est sanctionné d’un penalty après recours à la vidéo. Jorginho transforme sans trembler et remet les deux équipes à égalité. Le match bascule alors dans un bras de fer total. Malgré plusieurs occasions franches et l’entrée d’Ousmane Dembélé, le PSG ne parvient pas à reprendre l’avantage.
Et Safonov surgit lors des tirs aux buts
La prolongation confirme cette tendance. Paris pousse, multiplie les situations dangereuses, mais se heurte à une défense brésilienne regroupée et à un Rossi vigilant. Le sort de la finale se joue donc lors de la séance de tirs au but.
C’est à ce moment précis que Safonov entre dans la légende. Le gardien russe repousse quatre tentatives de Flamengo, écœurant successivement De la Cruz, Saúl, Pedro et Leo Pereira. Même les échecs parisiens, dont ceux de Dembélé et Barcola, n’empêchent pas le PSG d’aller au bout. Un dernier arrêt décisif de Safonov scelle définitivement le sort de la finale.
Grâce à un portier Safon et à une solidité mentale remarquable, le PSG s’impose aux tirs au but et remporte la Coupe intercontinentale. Un nouveau sacre qui vient confirmer une saison exceptionnelle et qui consacre Matvey Safonov comme le grand artisan de ce titre historique.
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