En présentant sa liste pour les matchs contre l’Ukraine et l’Azerbaïdjan, Didier Deschamps n’a pas éludé le sujet : les joueurs sont cramés. Calendrier surchargé, enchaînements infernaux, récupérations inexistantes… le sélectionneur décrit une usure physique et mentale devenue “structurelle”.
Didier Deschamps et les Bleus vs le PSG, épisode 3 ? Après les blessures de Doué et Dembélé en septembre, le rassemblement tendu en octobre, voici venir novembre. Impossible de ne pas penser au PSG et à sa cascade de blessures.
Sur les cas Dembélé et Doué, Deschamps a tenu à clarifier : échanges médicaux normaux, rien d’anormal côté sélection. Et surtout une phrase qui sonne comme un avertissement pour Paris : « Ce qui se passe au PSG, ça les regarde. Je ne me permets pas de juger. »
« Je ne donne pas de leçon. Ce qui se passe au PSG, ça les regarde, je n’ai pas les éléments. Je ne me permettrai pas de dire quoi que ce soit sur n’importe quel club, ils décident, ils ont les éléments pour décider. Comme nous. Il y a toujours eu des échanges, comme c’est le cas là aussi avec la blessure d’Ousmane, quand il y a des examens qui sont fait, ils sont communiqués dans un sens comme dans l’autre. »
« Hakimi et Mendes n’étaient pas à risque, mais ils se sont blessés »
Traduction : les clubs prennent leurs décisions et les Bleus assument les leurs. Mais surtout : les blessures parisiennes ne sont pas de son ressort.
« Après, que les intérêts des clubs et les intérêts des sélections ne soient pas les mêmes, c’est une certitude. Mais il y a toujours eu des échanges sur les examens et les diagnostics faits. Je ne suis pas là pour modifier le protocole médical. Le fait qu’on puisse donner plus de pouvoir de décision aux clubs qu’aux sélections, ce n’est pas à moi de décider. (…) Je ne suis pas à la place de Luis Enrique comme il n’est pas à la mienne. A partir du moment où ses joueurs sont sur le terrain, il y a un risque. Hakimi et Mendes n’étaient pas à risque, mais ils se sont blessés. »
Sans attaquer frontalement, Deschamps a fait passer son message : si le PSG est au bord de la rupture, ce n’est pas à l’équipe de France d’en porter la responsabilité.
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