« Que ce soit Beye ou nous »: Rongier promet de mourir pour Rennes

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Valentin Rongier

Le Stade Rennais s’enfonce un peu plus dans le doute. Battus à domicile par Nice (1-2) ce dimanche, les Bretons voient la crise pointer à l’horizon. Et forcément, Habib Beye se retrouve au centre des interrogations. L’ancien coach du Red Star, arrivé cet été avec l’étiquette du renouveau, résistera-t-il à cette nouvelle défaite ?

A Rennes, la crise continue.  Le message fort de Valentin Rongier après la défaite et la pression sur Beye est fort. En zone mixte, le capitaine rennais, a tenu à calmer le jeu et à défendre son entraîneur :

« Le coach menacé ? Que ce soit lui ou nous, on joue pour un blason, pour une équipe et pour un club. On ne lâchera jamais. On est tous solidaires. On ne lâchera rien. »

« Discuter à chaud n’est pas la solution »

Lucide sur la frustration ambiante, l’ancien Marseillais a aussi adressé un mot aux supporters, particulièrement remontés à la sortie du match : « Je comprends les sifflets. Ils viennent pour des victoires, et on n’arrive pas à leur en offrir. C’est normal qu’ils soient agacés. Mais discuter à chaud n’est pas la solution. Comme eux, on est frustrés. »

À la fin de la rencontre, une partie des Ultras avait tenté d’échanger avec les joueurs, sans succès. L’échange avorté a débouché sur quelques jets de projectiles et chants hostiles, symbole d’un climat de plus en plus tendu autour du Roazhon Park.

Le message de Rongier est clair : Rennes veut rester uni, mais la patience des supporters, elle, semble s’effriter.

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