Le Clasico n’a pas seulement livré un 2-1 pour le Real Madrid. Il a offert un vrai festival de piques, de chambrage et de petites phrases bien senties. Et Lamine Yamal, la pépite du Barça, en a pris plein les dents.
Tout avait commencé avant le match, quand le jeune ailier blaugrana (18 ans) avait lancé une pique sur le Real : « Ils volent et ensuite ils se plaignent tout le temps ». Provoquer, c’est bien — encore faut-il assumer derrière. Et sur la pelouse, le prodige catalan a vécu un Clasico très compliqué.
Vinicius Jr, lui, n’a pas résisté à la tentation de le chambrer après la rencontre. Capté par les caméras de DAZN Espagne, le Brésilien a lâché un cinglant : « Que des passes en retrait, que des passes en retrait ! »
Un tacle sans ballon, version Vinicius : sourire carnassier, regard moqueur, punchline bien placée.
Moins de blabla, plus d’actes
Mais le show ne s’est pas arrêté là. Sur Instagram, Jude Bellingham, buteur décisif, a pris la relève. Photo de sa célébration, légende « Talk is cheap » (“Il est facile de parler”) et bande-son signée Elvis Presley : « A Little Less Conversation ». Traduction : moins de blabla, plus d’actes.
Carvajal, Vini Jr & co vs Lamine Yamal after El Clásico: “You speak too much. Speak now”. 🚨@defcentral 🎥 pic.twitter.com/BSgOX9hdws
— Fabrizio Romano (@FabrizioRomano) October 26, 2025
Ambiance électrique, donc, jusque dans les vestiaires. Et si Vinicius a brièvement perdu ses nerfs à sa sortie (remplacé à la 72e minute, il a filé directement au vestiaire avant de revenir s’asseoir sur le banc), Xabi Alonso a calmé le jeu : « Vini a fait un très bon match. Ce sont des choses dont on discutera. Il faut comprendre les personnalités. »
Le seul Madrilène à garder son calme ? Aurélien Tchouaméni, philosophe en zone mixte : « Moi, j’aime bien ce genre de tension. Ça pousse à être encore plus compétitif. Ce ne sont que des mots. Et à la fin, le match se joue sur le terrain — et on a gagné. »
En résumé : Yamal a parlé, le Real a répondu. Sur le terrain comme en dehors. Et dans ce Clasico, le dernier mot est madrilène.
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