TABOOLA

Le départ de Marcelino de l’OM fait couler beaucoup d’encre et suscite des controverses, avec des déclarations contradictoires concernant les menaces proférées par les supporters lors de la réunion du 18 septembre.

Marcelino a finalement décidé de quitter l’OM, suite à une réunion houleuse avec les Ultras du club. Le président et l’entraîneurs auraient été menacés de mort.

Marcelino, dans une déclaration suite à son départ, a accusé les groupes de supporters d’avoir proféré des menaces contre la direction de l’OM, affirmant que cela avait pesé dans sa décision de démissionner.

« Après le communiqué officiel publié par L’Olympique de Marseille et dans lequel est détaillé la gravité des faits survenus le lundi 18 septembre, lorsque les représentants des groupes de supporters ont exigé du Président et de son comité directeur leur démission, avec des menaces personnelles allant jusqu’à de possibles conséquences sur leur intégrité physique et morale au cas où ils refuseraient de se démettre de leurs responsabilités, ce staff technique que je dirige tient à communiquer ce qui suit », introduit le technicien espagnol.

« La situation instable d’aujourd’hui indique clairement que le projet sportif pour lequel nous avons été recrutés ne peut être mené à bien, poursuit Marcelino. Les volontés d’intimidation et les attaques individuelles dont le président et son comité directeur ont été la cible lundi, alors que le championnat n’en est qu’à sa 5ème journée, laissent augurer des lendemains incertains au cours desquels les conditions de travail ne sont pas les plus appropriées pour exercer notre profession avec sécurité et dans la normalité habituellement inhérente à un club de football. »

« Le retrait du président et de son comité directeur dû aux graves menaces, injures et calomnies qu’ils ont reçues, ajouté au climat de haute tension qui est arrivé dans ce laps de temps de deux mois, tout cela en dépit du professionnalisme et de l’implication du staff technique, font que notre maintien à l’OM devient impossible », conclut Marcelino.

Cependant, Rachid Zeroual et Christian Cataldo, des figures historiques des tribunes marseillaises, ont contesté ces allégations. Ils ont déclaré à l’AFP qu’aucune menace de mort ni demande de démission n’avaient été proférées lors de la réunion en question. Pour Rachid Zeroual, cette réunion était une opportunité de soulever des problèmes liés au centre de formation que des parents lui avaient rapportés.

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