Vitinha et les penalties, c’est devenu une signature au PSG. Un regard fixé sur le gardien, une course lente, une frappe placée au dernier moment : l’international portugais s’est imposé comme le spécialiste maison depuis un an. Un rôle qu’il assume avec sang-froid… du moins jusqu’à récemment.
Car après six réussites consécutives, le numéro 17 a connu son premier accroc lors de la demi-finale retour de Ligue des champions contre Arsenal, en mai dernier. David Raya avait gagné le bras de fer psychologique, plongeant dans le bon timing. Mercredi, en Supercoupe d’Europe face à Tottenham, rebelote : cette fois, Vitinha a bien piégé Vicario sur l’intention, mais son geste technique a failli. Résultat : deuxième raté en trois mois.
Le 3e raté pourrait tout changer
Alors, simple accident ou début de fragilité mentale ? L’Équipe tempère : avec six penalties convertis sur huit, l’ancien du FC Porto garde la confiance de Luis Enrique. Mais dans un vestiaire où les candidats ne manquent pas — Gonçalo Ramos, Dembélé, Nuno Mendes, Kvara, Barcola —, la hiérarchie pourrait basculer au moindre faux pas.
Un troisième échec suffirait-il à relancer le débat ? En interne, l’idée fait déjà son chemin. Mais pour l’instant, Vitinha conserve le privilège… et la pression.
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