Achraf Hakimi a été mis en exame dans l’affaire de viol présumé : il contre-attaque.

Achraf Hakimi, le défenseur marocain du PSG, a été mis en examen pour viol jeudi, a indiqué le parquet de Nanterre contacté par l’AFP.

Une femme « l’accuse de l’avoir violée samedi dernier chez lui à Boulogne-Billancourt », assure l’AFP. Elle n’a pas voulu porter plainte, mais la police avait ouvert une enquête, et le parquet de Nanterre a ensuite récupéré le dossier.

La jeune femme aurait rencontré le joueur via le réseau social Instagram, le 16 janvier dernier. L’agression aurait eu lieu le 25 février, au domicile du joueur à Boulogne-Billancourt.

L’avocate d’Achraf Hakimi avait assuré que « les accusations sont fausses », et qu’Hakimi est « serein et se tient à disposition de la justice ». Il a été entendu hier par les enquêteurs de la Sûreté territoriale des Hauts-de-Seine et placé sous contrôle judiciaire, selon l’AFP. Il était cependant bien à l’entraînement vendredi matin avec le PSG.

Me Fanny Colin dément « fermement » à nouveau ce vendredi. « Je rappelle que la mesure de mise en examen qui a suivie cette audition est un passage obligé pour toute personne qui fait l’objet d’une accusation de viol et offre enfin à Monsieur Hakimi la possibilité de se défendre en lui ouvrant un grand nombre de droits, en premier lieu celui de prendre connaissance du dossier », poursuit-elle.

Bataille d’avocats

« Après les quelques heures d’audition je retiens pour ma part que la dénonciatrice a refusé de déposer plainte, a refusé de se soumettre au moindre examen médical ou psychologique et a refusé d’être confrontée à Achraf Hakimi alors pourtant que l’accusation ne repose exclusivement que sur ses propos », dit-elle dans L’Equipe.

L’avocate ajoute : « Il résulte selon moi des pièces qui sont entre les mains de la police judiciaire que Monsieur Hakimi a, dans cette affaire, été l’objet d’une tentative de racket. »

L’avocate de la jeune femme, Me Rachel-Flore Pardo, n’a pas commenté, assurant simplement que ces accusations ne lui évoquaient « rien ». « Ma cliente a fait le choix de se confier à la justice et ne s’exprimera que devant elle », conclut-elle.

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