Wahbi Khazri règle ses comptes après la relégation de Montpellier en Ligue 2. Michel De Zakarian en prend notamment pour son grade.
C’est la fin au MSHC. Relégué pour la deuxième fois en trois ans, Wahbi Khazri ne digère pas la descente de Montpellier en Ligue 2. Dans un entretien à L’Équipe, l’international tunisien (34 ans) vide son sac, entre frustrations sportives, critiques internes et incompréhensions persistantes.
Pour le joueur, le club est totalement responsable de la déroute. « Montpellier a l’équipe la plus faible de Ligue 1. » Le départ de joueurs clés comme Wahi ou Mavididi, selon lui, a fragilisé l’effectif. Et Khazri ne se sent jamais avoir été pleinement accepté : « Je n’étais pas désiré par tout le monde. Deux ou trois personnes étaient contre ma venue. »
Il défend également son propre bilan. « Mon salaire, je ne l’ai pas volé. J’ai toujours été à fond. Zéro blessure musculaire, des bonnes données GPS, je cours autant que les autres. » Il reconnaît ne pas avoir été toujours à son meilleur niveau, mais s’interroge sur son faible temps de jeu : seulement 10 titularisations.
« Un soi-disant coach »
Il cible clairement l’ancien coach Michel Der Zakarian, qu’il accuse d’avoir semé la zizanie à son départ. «Un soi-disant coach (Michel Der Zakarian) part, il sort les pistolets et balance des grenades. Vous pensez vraiment qu’avec Téji Savanier, on a 5, voire 8 kilos en trop, pour reprendre ses propos ? Si c’était le cas, tu ne peux pas jouer à ce niveau. On aurait « pété » à tout va. Or, Savanier et moi avons eu zéro blessure musculaire cette saison».
Khazri, en fin de contrat, ne compte pas raccrocher : « Je veux encore jouer, aider une équipe. » Mais il quitte Montpellier avec une amertume certaine, regrettant l’image laissée par cette saison cauchemar : « On a échoué, je l’assume. Mais qu’on me juge sur le terrain, pas sur des rumeurs. »
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