La Super League revient dans une nouvelle formule: voici ce que proposent les promoteurs.

L’agence A22 Sports Management était en charge de proposer une refonte de la polémique Super League. Voici le projet. Après avoir discuté avec 50 clubs, le PDG d’A22 a présenté le projet.

Il s’agira d’une compétition ouverte avec plusieurs divisions, composée de 60 à 80 clubs. Mais sans membres permanents et intouchables, comme c’était le cas lors du premier projet. Seul le mérite sportif comptera, et la qualification se fera via les résultats nationaux.

« Les clubs participants devraient rester pleinement engagés dans leurs championnats nationaux, comme ils le sont aujourd’hui », peut-on lire dans le communiqué publié par A22. Pour chaque équipe, 14 matchs sont prévues et garantis à chaque équipe.

Autre point important souligné par le promoteur : le calendrier infernal. « La santé des joueurs doit constituer un élément clé dans le calcul du nombre de matchs annuels. Le nombre de jours de matchs des compétitions européennes ne devrait pas être porté au-delà de ceux figurant dans les calendriers actuellement prévus. Les associations de joueurs devraient être impliquées pour préserver la santé des acteurs et un dialogue à travers l’UE devrait être promu. Il est important que les clubs et les joueurs ne soient soumis à aucune obligation de participer à des tournois élargis ou à de nouveaux formats imposés par des tiers », ajoute le communiqué.

Par les clubs, pour les clubs

La Super League sera selon A22 gérée totalement par les clubs et permettra donc d’engranger de plus gros revenus. « Les compétitions européennes de clubs devraient, comme elles le sont au niveau national, être gérées par les clubs, et non par des tiers qui en tirent profit sans assumer aucun risque. La structure de gouvernance doit être entièrement conforme à la législation européenne », juge A22.

Dernier point détaille par le promoteur, le financement des clubs : « Afin d’améliorer la viabilité, les dépenses devraient reposer uniquement sur les ressources générées, et non sur des injections de capitaux qui faussent la concurrence. Les règles de viabilité financière devraient permettre aux clubs de ne dépenser qu’un pourcentage fixe de leurs recettes annuelles liées au football pour les salaires des joueurs et les transferts nets, avec des dispositions appropriées pour les clubs les plus modestes ainsi que des règles de transition pour les autres. »

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