Kylian Mbappé a donné sa première conférence de presse de capitaine des Bleus ce jeudi soir.

Le voilà, le nouveau capitaine de l’Equipe de France. Kylian Mbappé. Un peu ému, un peu réservé. Et il a tout de suite mis les choses au clair : son capitanat ne sera pas un dictature.

Un bon capitaine. « Un bon capitaine c’est quelqu’un tourné vers l’équipe, rassembleur, fédérateur et capable d’emmener quelqu’un dans son sillage. La première semaine s’est bien passée, j’ai été félicité par pas pas mal de personnes, ma semaine a été sympathique. Un capitaine c’est en fonction de la personnalité de chacun. Je veux être tourné vers les autres, laisser la possibilité aux autres de s’exprimer. »

Griezmann. « J’ai parlé avec Antoine, il était déçu et c’est compréhensible, c’est une réaction qui s’entend. Je lui ai dit que j’aurais eu la même réaction, c’est peut-être le joueur le plus important de l’ère Deschamps. Je ne suis pas son supérieur hiérarchique. On va être main dans la main lui et moi pour essayer de faire régner cette équipe de France au niveau mondial. S’il a quelque chose à dire devant le groupe, moi je m’assois et j’écoute. Il ne faut fermer la porte à personne, chacun est libre de s’exprimer. »

Le bonheur. « C’est avant tout un kiff, je suis capitaine de mon pays, c’est quelque chose qu’on ne peut pas éluder. C’est une nouvelle responsabilité, je vais l’assumer naturellement, ça ne va pas changer ma manière de jouer mais peut-être ma manière de me comporter. »

L’égo supposé ? « Je ne comprends pas mais j’accepte, c’est la vie d’un joueur de haut niveau, les gens jugent sans le vivre de l’intérieur. Mon obsession est de gagner et on ne gagne pas seul. Les gens ne savent pas le comportement que j’ai dans le groupe. Quand le sélectionneur vient te voir, ta bouche dit oui tout de suite. Je ne pensais pas que j’allais être capitaine. Lundi, on a échangé, le sélectionneur m’a demandé si ça me tentait ».

Mbappé n’a rien vu venir. « Je ne pensais pas que j’allais être capitaine, je n’y pensais pas du tout. 3 mois avant d’aller au Mondial, je ne penserais pas que je le serais après la compétition ».

Ce que Deschamps a demandé. « Il veut que je sois fédérateur, que j’emmène cette équipe dans mon sillage. Je suis le lien entre les générations.

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