Droits TV : DAZN répond à la LFP et justifie son paiement partiel.
La hache de guerre est déterrée, et c’est parti pour le bras de fer. Quelques heures après le communiqué de la LFP dénonçant le non-paiement des 35 millions d’euros restants sur l’échéance de février, DAZN a réagi par la voix de son PDG France, Brice Daumin, dans une déclaration à l’AFP.
Selon Daumin, DAZN a proposé de modifier le contrat pour inclure une part fixe et une part variable dans le paiement des droits TV, mais la LFP n’a jamais répondu. C’est pourquoi, le 5 février, la plateforme a versé 35 millions d’euros et placé l’autre moitié sous séquestre afin de provoquer une réaction.
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« Ce n’est pas parce que nous n’avons pas 1,5 million d’abonnés en décembre 2025 que nous voulons activer la clause dénonçant notre contrat avec la Ligue. Nous n’avons aucune intention de partir. Nous sommes là pour longtemps, comme dans chaque pays où nous avons acquis des droits », a-t-il assuré,
« Quand on achète une casserole, on ne s’attend pas à avoir une passoire »
Le dirigeant a également balayé les rumeurs d’un départ de DAZN, affirmant que la plateforme est engagée sur le long terme en France. En revanche, il a pointé du doigt le manque d’efforts contre le piratage, comparant l’Arcom à l’Italie, où 18 000 liens illégaux sont bloqués en deux jours, contre 5 000 par an en France.
« Quand on achète une casserole, on ne s’attend pas à avoir une passoire. » Cette métaphore illustre l’exaspération de DAZN face au manque de protection des droits TV, un enjeu clé dans la crise actuelle entre la plateforme et la LFP.
