L’ancien joueur du PSG Angel Di Maria a été menacé de mort… parce qu’il envisage de revenir dans son club formateur de Rosario, en Argentine.

En fin de contrat avec le Benfica Lisbonne en juin prochain, l’ailier Angel Di Maria, âgé de 36 ans, ayant disputé 22 matchs et inscrit 8 buts en Liga Sagres cette saison, a exprimé ouvertement son désir de retourner au Rosario Central, le club de son enfance. Cependant, ce projet de carrière suscite des réactions contrastées en Argentine. Selon le site Infobae, la famille de l’ancien joueur du Paris Saint-Germain a été la cible de menaces de mort. Ces menaces ont été transmises via un message contenu dans un sac en nylon, jeté dans la cour de la résidence d’El Fideo.

« Dis à ton fils Angel de ne plus revenir à Rosario, sinon nous le ruinerions en tuant un membre de sa famille. Même Pullaro (le nouveau gouverneur de la province de Santa Fé, ndlr) ne vous sauvera pas ».

« Nous ne jetons pas des morceaux de papier. Nous jetons du plomb et des morts », indiquerait le message. Il pourrait s’agir d’un coup des narcotrafiquants, que Maximilano Pullaro cherche à combattre, afin de se faire entendre face à cette répression.

Le club de Rosario a réagi dans un communiqué. «Le Club rejette catégoriquement les faits de notoriété publique, dans lesquels des menaces ont été enregistrées contre un célèbre footballeur issu de notre académie. Face à ce nouvel acte de violence, l’institution se met à la disposition de toutes les autorités et organisations compétentes pour clarifier les faits et identifier et punir les responsables», promet le club rosarino à travers un communiqué officiel.

«Nous nous sentons lésés, car ce type d’actions violentes attaque directement l’économie et la réussite sportive des clubs. Nous avons déjà eu la malheureuse mort d’Ivana (supportrice décédée après avoir été frappée pendant le derby face aux Newell’s Old Boys, ndlr) dans notre ville, toujours sans justice, en raison d’un résultat sportif. Il est inadmissible qu’ils veuillent intimider les footballeurs ou s’en prendre à eux et/ou à leurs familles. (…) Cela doit être définitivement terminé dans la ville de Rosario», insiste la formation argentine.

Rosario est la ville la plus dangereuse dd’Argentine, avec un taux d’homicide de 22 pour 100 000 habitants, un chiffre 5 fois plus élevé que la moyenne nationale.

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