L’affaire Adrien Rabiot secoue l’Olympique de Marseille. Mis à l’écart et placé sur la liste des transferts après sa violente altercation avec Jonathan Rowe, le milieu de terrain de 30 ans vit un tournant brutal.
Face à l’ampleur du scandale, le président de l’OM Pablo Longoria a pris la parole pour expliquer la décision du club. « Je n’étais pas dans le vestiaire. Mais tout ce que m’a transmis le staff, sportif et non-sportif, c’est que c’était quelque chose d’inouï, de violent, de très agressif et qui a dépassé toutes les limites », a confié le président de l’OM à l’AFP. « De Zerbi entraîne depuis 13 ans, Mehdi Benatia est dans le football de haut niveau depuis qu’il a 22 ans, moi j’ai commencé dans le football professionnel il y a 20 ans. Nous avons assez d’expérience tous les trois pour dire que jamais nous n’avions vu une telle chose dans un vestiaire. »
Le dirigeant espagnol reconnaît que le club se serait bien passé de cette crise : « Vous pensez que je suis content d’arriver à ce type de situation avec l’un des joueurs les plus performants de la saison dernière et que j’ai présenté comme un exemple ? Sincèrement, en tant que club, on subit. On est victime d’une bagarre sans limite, complètement inouïe dans le monde du football. »
Un incident grave
De son côté, Mehdi Benatia, directeur du football marseillais, a insisté sur la gravité de l’incident. « À un moment donné, je pense que tous les êtres humains peuvent être amenés à se tromper, à avoir des agissements parfois où tu vas en faute. Mais là, la faute, elle est beaucoup trop grave. Elle est beaucoup trop grave pour un club de foot. Moi, je vois les joueurs, je voyais la tête des joueurs, ils étaient choqués. Vraiment choqués. J’ai des agents qui m’appellent depuis trois jours. Les joueurs, ils disent : ‘On n’a jamais vu ça’. »
Avant de conclure avec un message fort : « Donc, à un moment donné, je pense que, quand tu veux être une institution forte et quand tu veux être un ‘club fort’, il faut savoir prendre des décisions qui vont peut-être t’affaiblir sportivement, certes, mais te renforcer en tant que groupe, en tant qu’équipe et en tant qu’institution. »
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