Rudi Garcia l’avait promis, il l’a fait. Dans L’Equipe et sur RMC, il a tout déballé.

24h après avoir quitté son poste de coach de l’OL, Rudi Garcia déballe tout. Et règle surtout ses comptes avec Juninho, le directeur sportif du club.

«Après deux ou trois victoires en novembre, le directeur sportif ne venait plus me féliciter. J’ai découvert que quand les recrues brésiliennes ne jouaient pas, il n’était pas heureux. Il aurait préféré gagner mais avec ses joueurs. Il s’est beaucoup investi, et c’est une qualité, mais je pense certainement qu’il a dû leur promettre d’être titulaire. On en a discuté, il m’a dit que si c’était à refaire, il ne s’avancerait pas sur ces choses-là. Mais ça aurait freiné l’éclosion de certains jeunes comme Caqueret en particulier. L’avis de Juni était que Jean Lucas était meilleur. Le problème a dû venir de là au départ. Et les choses se sont vite dégradées», a-t-il raconté.

«Il est plein d’envie mais parfois, son envie le fait un peu déborder de son cadre et venir marcher sur les plates-bandes du coach. C’est dommage de ne pas collaborer et d’être trop épidermique sur certaines décisions», a-t-il estimé. «Il fait des choses dans mon dos, parle aux joueurs dans mon dos, laisse certains critiquer le coach comme Jean Lucas. Il a manqué d’objectivité et de traitement équitable. Regardez l’affaire Aouar : il est suspendu alors que j’avais proposé une forte sanction financière mais pas sportive. Et c’est déjà arrivé que d’autres joueurs aient connu des moments comme ça dans la saison mais on ne les a pas sanctionnés car ils étaient plus proches du directeur sportif».

Ces déclarations n’ont évidemment pas plu à Jean-Michel Aulas, le patron de l’OL. «Très déçu de la politique de la terre brûlée de Rudi Garcia qui réécrit l’histoire, oubliant qu’il avait le meilleur effectif. Dommage que Rudi n’ait pas su travailler avec Juni, qui l’avait pourtant choisi et accompagné. Juni a tout notre soutien. Que de mauvaises excuses de la part de Rudi», a-t-il écrit sur Twitter.

Author

Write A Comment