OL : les créanciers de John Textor veulent le traîner en justice

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John Textor coiffé d’un chapeau de cowboy beige
John Textor coiffé d’un chapeau de cowboy beige

Le chaos continue à Lyon. Alors que l’OL a été rétrogradé en Ligue 2 par la DNCG, John Textor fait désormais face à une menace judiciaire de ses propres investisseurs.

L’étau se resserre autour du propriétaire de l’Olympique Lyonnais. Après la rétrogradation du club en Ligue 2 par la DNCG, qui a déclenché un véritable séisme, trois investisseurs américains exigent désormais le remboursement de 80 millions d’euros prêtés à John Textor pour le rachat du club en 2022. Faute de quoi, ils l’attaqueront en justice, révèle le Financial Times.

Parmi eux figure Jamie Dinan, milliardaire bien connu de Wall Street, qui, avec deux partenaires, avait injecté 79,6 millions d’euros dans Eagle Football Holding, la société de Textor. Ils réclament aujourd’hui le rachat de leurs parts, avec les intérêts, soit environ 93 millions de dollars. Un ultimatum a été fixé au 2 juillet, date à laquelle les poursuites seront lancées si aucune solution n’est trouvée.

Textor rejette la demande

Le patron américain, déjà sous pression, refuse de céder, affirmant que ses créanciers « n’ont pas droit aux avantages contractuels qu’ils revendiquent ». Un bras de fer de plus, alors que sa gestion est déjà remise en cause de toutes parts, des tribunes aux partenaires financiers.

Autre bombe à retardement : les 405 millions de dollars empruntés auprès du fonds Ares Management pour financer le rachat de l’OL. À un taux vertigineux de 13 %, cette dette alourdit un peu plus la position de Textor, qui pourrait être écarté au profit de Michael Gerlinger, actuel directeur du football au sein d’Eagle, pressenti pour reprendre le pouvoir à Lyon.

Lyon au bord de l’implosion

Entre sanction sportive, crise financière et bataille judiciaire imminente, l’avenir de l’OL est plus incertain que jamais. Le rêve de Textor d’un empire multisport à l’américaine vire au cauchemar hexagonal. Et à moins d’un retournement spectaculaire, c’est la fin d’un règne qui pourrait bien se jouer en coulisses… devant un tribunal.

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