Plus de cinq ans après le drame, la douleur est toujours vive. Dans un entretien accordé à L’Équipe, Mercedes Taffarel, la mère d’Emiliano Sala, est revenue sur l’un des moments les plus durs de sa vie : celui où elle s’apprêtait à rentrer en Argentine, quelques jours après l’identification du corps de son fils, disparu tragiquement dans un crash d’avion en janvier 2019.
À ce moment-là, raconte-t-elle, Waldemar Kita, président du FC Nantes, est venu à sa rencontre. Loin d’un geste de réconfort, la visite prend la forme d’un règlement de compte. « Il m’a donné un chèque et m’a dit que le contrat entre le FC Nantes et mon fils était terminé », confie-t-elle, encore bouleversée par la froideur de cet échange.
« Et il est parti sans même dire au revoir »
Pas de condoléances. Pas un mot de soutien. « Et il est parti sans même dire au revoir », poursuit-elle. Un épisode qu’elle qualifie d’humiliant, une blessure de plus pour une famille déjà accablée par le chagrin.
Depuis, les relations entre les Sala et le club nantais sont restées distantes, marquées par l’incompréhension et la rancœur. Ces nouvelles révélations risquent d’alimenter à nouveau les critiques autour de la gestion humaine du drame par le FC Nantes – et surtout par son président, dont l’attitude continue de diviser.
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