Dans une interview pour le Journal du Dimanche, Thierry Henry évoque quelques sujets chauds du foot : de Mbappé à Benzema en passant par la réforme du Mondial.

Pochettino défendu pour son travail au PSG. «Dans un grand club, il faut tout gagner. Le PSG a ce statut, désormais. Sauf qu’il n’y a qu’un vainqueur et que le palmarès se renouvelle peu. Les gens oublient que ce club a été fondé en 1970. Là où il est, c’est déjà extraordinaire. Sans trouver d’excuse à Mauricio Pochettino, quand autant de joueurs arrivent en décalé, que tu n’as pas le temps de travailler avec eux en jouant tous les trois jours, qu’ils partent en sélection à chaque fois que tu peux le faire, ce n’est pas facile de trouver un style…»

Mbappé. «C’est un peu facile, mais Kylian, on est tous les deux passés par Clairefontaine, originaires de la banlieue parisienne, on a commencé à Monaco. Je ne me compare pas à lui, je déteste ça, mais c’est un joueur que j’apprécie beaucoup. Quand il est direct, il est impossible à arrêter. Mbappé est un attaquant qui peut jouer partout devant. On ne peut pas le cataloguer. J’ai du mal à comprendre pourquoi on l’a critiqué autant en France. Ce qui s’est passé en début de saison m’a dérangé car il a toujours été professionnel. Soyons heureux d’avoir un joueur hors pair»

Benzema. «En fait, il était tout aussi fort avant mais, comme Karim pense d’abord à l’équipe, il servait Cristiano. Pour moi, ça ne faisait aucun doute qu’il puisse prendre le relais. Il s’adapte toujours. La situation veut que ça soit lui le patron ? On le voit taille patron. Quelque chose m’avait marqué : alors qu’il avait déjà fait des matchs en pro, il était revenu jouer avec l’équipe de Gambardella de Lyon. Je m’étais dit : ça, c’est le signe d’un grand»

Le Mondial tous les deux ans, une mauvaise idée. «J’en ai joué quatre, j’étais rincé, que j’aille loin ou pas. Mentalement, tu respires quand ? Personne ne peut me répondre»

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