Un tribunal brésilien a décidé d’écarter Ednaldo Rodrigues de ses fonctions en tant que patron de la Confédération brésilienne de football.
Cette décision pourrait avoir des conséquences graves, y compris l’exclusion potentielle du Brésil de compétitions internationales. De plus, l’arrivée espérée de Carlo Ancelotti risque également d’être remise en cause en raison de cette situation.
« L’instance devra réaliser de nouvelles élections sous 30 jours, et, d’ici là, le président du Tribunal supérieur de justice (STJD) sera responsable de l’administration de la CBF », a expliqué la 21e chambre de droit privé du Tribunal de justice de Rio de Janeiro, dans un communiqué.
Le tribunal a annulé un accord conclu entre la Confédération brésilienne de football (CBF) et le parquet de Rio, datant de mars 2022, accord qui avait facilité l’élection d’Ednaldo Rodrigues à la tête de la confédération jusqu’en 2026. La CBF prévoit de faire appel de cette décision, selon les médias brésiliens.
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La FIFA a adressé une lettre à la Confédération brésilienne, avertissant que ses membres pourraient être soumis à des « sanctions » en cas d’interférences externes dans leurs affaires internes. Une des conséquences potentielles de ces interférences pourrait être l’exclusion du Brésil de compétitions internationales. Cela pourrait affecter la participation de clubs brésiliens, tels que Fluminense, champion de la Copa Libertadores, à des compétitions telles que le Mondial des clubs en Arabie saoudite, prévu du 12 au 22 décembre.
La destitution d’Ednaldo Rodrigues, premier président noir de la Confédération brésilienne de football (CBF), pourrait potentiellement avoir des répercussions sur l’arrivée prévue de Carlo Ancelotti au poste de sélectionneur du Brésil en juin prochain. Rodrigues était directement impliqué dans les négociations qui ont conduit, selon la confédération, à un accord avec l’actuel entraîneur du Real Madrid pour prendre en charge la Seleção à la fin de la saison européenne.
