João Neves devait être l’arme du PSG face au Barça. Aligné pour bloquer Pedri, le Portugais a soudain stoppé l’échauffement après quelques passes avec Vitinha, rattrapé par de mauvaises sensations. Un joueur qui défaille juste avant le coup d’envoi : un épisode qui n’est pas nouveau.
Le PSG en alerte. Multiplications des blessés, fatigue… le symbole de cette défaillance physique, c’est aussi le jeune Joao Neves. Impérial depuis des mois, il n’a pas joué Barça / PSG. Et pourtant, il devait être aligné. À quelques minutes du coup d’envoi, il a prévenu Enrique : « Je ne suis pas confiant. Si je force, je sens que mon corps va péter ». Impossible de prendre le risque, Neves a quitté le terrain, laissant son entraîneur gérer un énorme contretemps.
Impassible, Luis Enrique a immédiatement lancé Warren Zaïre-Emery. Propulsé titulaire de dernière minute, le titi parisien a hérité d’une mission XXL : contenir Pedri. Un changement brutal qui explique en partie les difficultés parisiennes en première période.
Kvara a failli tomber dans les pommes
Mais Paris a fini par s’adapter et décrocher un succès héroïque (1-2) avec son équipe B. Une victoire qui souligne aussi la fragilité du très haut niveau, où tout peut basculer en quelques secondes.
Ce n’était pas une première pour Enrique. En finale de Coupe de France, Kvaratskhelia avait renoncé juste avant le match et Barcola, lancé en urgence, avait signé un doublé.
« Le 24 mai, en finale de Coupe de France, Kvara disait qu’il allait tomber dans les pommes après l’échauffement. Enrique a demandé à Barcola de jouer dix minutes avant le coup d’envoi. Il a mis un doublé. Il était sûr que Zaïre-Emery, compte tenu de sa situation actuelle, se donnerait à 1 000 % », raconte un proche du vestiaire au Parisien.
Le coach s’appuie sur cette gestion des imprévus, où chaque joueur doit être prêt à suppléer un coéquipier à tout instant.
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