Les Girondins de Bordeaux peuvent souffler. Auditionné par la DNCG, le club a évité le pire et s’en sort avec une simple restriction de sa masse salariale pour la saison prochaine. Une décision qui permet au club, désormais en National 2, de se concentrer sereinement sur sa préparation estivale.
Autre nouvelle positive : le Tribunal de commerce a validé le plan de continuation du club, autorisant un étalement de la dette. Une étape cruciale franchie, et un soulagement évident pour le propriétaire Gérard Lopez.
Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, l’homme d’affaires luxembourgeois a saisi l’occasion pour régler ses comptes avec ses détracteurs, notamment les anciens du club. « Tous ceux qui me critiquent, les anciens, où étaient-ils il y a quatre ans quand j’ai repris le club ? » s’interroge-t-il. Avant de tacler : « Tout ce qu’ils ont fait, c’est prendre de bons salaires à Bordeaux. Tant mieux pour eux, mais aujourd’hui, leur valeur ajoutée est quasi nulle. »
Lopez menacé de mort
Lopez n’a pas mâché ses mots non plus envers une partie de l’environnement du club : « Seules les grandes gueules se font entendre. Elles sont 5 %. Nous, on se veut fédérateurs. » Il a également dénoncé des menaces de mort à son encontre, indiquant que des plaintes seraient déposées et que des suites judiciaires sont attendues « dans les semaines qui viennent ».
Malgré les tensions, Gérard Lopez affirme vouloir rassembler autour d’un projet stable, et croit encore à la capacité du club à rebondir, même dans l’ombre de la Ligue 2 ou de la Ligue 1.
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