Le sélectionneur des Espoirs de l’Equipe de France évoque sa méthode: bien loin de celle qu’il utilisait à Monaco.

Thierry Henry a retenu les leçons de ses échecs. Devenu sélectionneur des Espoirs, l’ancien joueur s’est adapté à la nouvelle génération, pour faire progresser les joueurs et leurs faiblesses.

«Alors ça, c’est le truc… Ce qui m’a chagriné à Monaco, c’est qu’on a dit que je n’étais pas patient avec les jeunes. C’est faux et archifaux, c’était même tout le contraire. Je ne serais pas venu coacher les Espoirs si c’était le cas. Mais tant que je n’aurai pas prouvé que je suis capable de le faire, alors j’entendrai ça : ‘c’était un grand joueur donc forcément c’est dur pour lui de comprendre quand quelqu’un n’arrive pas à faire quelque chose’», a-t-il confié à L’Équipe.

« Attention, j’évolue, et donc je me dis : comment essayer de ne pas y penser ? Eh bien, dans ma tête, je vais à l’extrême. Je pars par exemple du postulat que mon joueur ne sait pas dribbler, et je vais mettre en place un système dans lequel il sera à l’aise avec toujours plusieurs options de passes. Je pars toujours du principe que le mec ne sait pas faire, car ça me permet de faire un travail sur moi, en fait. »

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