La victoire de Brest contre Sturm Graz en Ligue des Champions ne représente pas seulement une avancée sportive, mais aussi une manne financière importante pour le club.
Ces 2,1 millions d’euros supplémentaires viennent s’ajouter aux 18,62 millions garantis par l’UEFA pour la qualification. Cette somme est cruciale, notamment dans le contexte actuel où les revenus des clubs, particulièrement en Ligue 1, sont impactés par les fluctuations des droits TV.
La Ligue 1 a souvent été confrontée à des difficultés en matière de diffusion et de répartition de ces revenus, ce qui rend ces primes européennes encore plus précieuses pour des clubs comme Brest, qui doivent rivaliser financièrement avec des géants du football.
Eric Roy et son équipe peuvent donc envisager de renforcer leur effectif ou d’investir davantage pour maintenir un bon niveau de compétitivité, tout en stabilisant les finances du club à plus long terme.
Chaque point, c’est de l’argent
« Bien sûr ça fait plaisir. C’est aussi une belle prime pour les joueurs et le staff. Ça compte, on est des professionnels. L’argent pour moi ce n’est pas du tout tabou. On est là aussi pour en gagner. C’est aussi des fois le discours que je tiens aux joueurs ».
« Quand on travaille dur sur le terrain, qu’on ne veut rien lâcher, c’est aussi quelque part respecter ses coéquipiers, respecter un club. Aujourd’hui, on sait très bien que tous les points qu’on va ramener, ce sera de l’argent dans les caisses du club. Ça permettra d’avoir une appréhension de la suite », a observé le coach breton en conférence de presse.
