Ancien directeur de l’OGC Nice, Julien Fournier est sorti du silence mais pas pour évoquer directement l’affaire Galtier:
Dans entretien accordé à 90 Football, Julien Fournier, impliqué dans l’affaire Galtier… ne parle pas de l’affaire. Mais du reste, bien volontiers. Surtout de son caractère jugé difficile par certains.
« Ce n’est pas toujours facile de travailler avec moi car je peux avoir ma personnalité. Mais c’est facile dans le sens où l’entraîneur est le patron de l’équipe et moi je viens en soutien de lui, indique Julien Fournier. Je suis pénible, très investi dans le choix de l’entraîneur, mais quand on l’a choisi, c’est carte blanche sur le terrain. C’est pour ça que je travaille beaucoup en amont avec eux parce que j’estime que, normalement, si le projet a été bien expliqué et partagé, il n’y a plus de surprises », a-t-il dit.
Mais il révèle aussi que lors du choix du nouvel entraîneur de Nice, Christophe Galtier n’était pas la premier choix. « Mon premier choix avant Christophe Galtier était Erik ten Hag. Nous nous sommes rencontrés quatre fois. Quand je dis une rencontre, ce n’est pas juste prendre un café et demander comment ça va. C’était la première fois. Ensuite, il y a eu des séances de travail. Quand je vais voir un entraîneur et que je sens qu’il est un peu intéressé, je lui donne généralement 3 ou 4 bons matchs à domicile et à l’extérieur, 3 mauvais matchs à domicile et à l’extérieur, et je lui demande de les regarder afin que nous puissions les débriefer et obtenir sa vision de l’équipe », a commenté Fournier. Depuis, Erik Ten Hag a rejoint Manchester United. Un autre type de bourbier, juste un peu plus prestigieux…
