Le PSG aurait mis en place des règles de vie commune assez strictes : dans Le Parisien, Christophe Galtier précise tout cela.

Retards, repas ensemble… etc. Le PSG aurait mis en place une grosse mise à jour de ses règles de vie, pour redonner un nouvel élan à un groupe qui était scindé en clans. Mais dans Le Parisien, Christophe Galtier assure que ce n’est pas si dur que cela. « J’ai aussi entendu dire que j’interdisais les téléphones à table. C’est faux ! Je leur demande juste de couper les sonneries et de ne pas répondre à table. Mais je ne leur interdis pas de regarder un match de foot en live quand même ou de recevoir un appel urgent. Dans ce cas-là, ils font un signe et s’isolent, il n’y a aucun problème. »

Le nouveau PSG n’est pas non plus devenu un état hyper-policier. « Mais il n’y a pas de policier pour surveiller chacune de leurs allées et venues. (Il réfléchit) C’est juste la normalité. On passe beaucoup de temps ensemble, dans les hôtels ou au camp des Loges, il faut juste établir certains principes pour que ce soit agréable ».

« Pourquoi se parleraient-ils en français ? »

« Pareil pour les horaires : il faut que tout le monde soit à l’heure sinon ça crée des incidents qui risquent d’agacer. Pour le respect des gens qui sont à l’heure, je suis à l’heure, c’est la base. »

Enfin, Galtier estime que le Français doit être la langue parlée… avec des aménagements. « Moi, au niveau du groupe, je ne parle qu’en français. Cela n’empêche pas qu’il peut m’arriver de demander à mon staff de traduire certaines choses pour éviter des malentendus. Mais il n’y a aucune obligation de parler français dans le vestiaire. Il y a des Argentins, des Portugais, des Espagnols… Pourquoi se parleraient-ils en français ? J’ai travaillé à l’étranger. Quand je croisais un francophone, je lui parlais français. Ces obligations-là, c’est du pur fantasme ! »

Les indésirables ? Quels indésirables ?

Christophe Galtier a fait ses choix : Gueye, Icardi, Herrera, Draxler ou encore Kurzawa sont à vendre, et s’entraîneront jusqu’à leur vente dans un groupe à part. Mais pour autant, l’entraîneur du PSG ne veut pas les qualifier d’indésirables.

« Evoquons ces joueurs que l’on nomme les indésirables. Vous rendez-vous compte de cette appellation ? On parle de joueurs internationaux, de joueurs qui peuvent aller faire la Coupe du monde. Non, ce ne sont pas des indésirables ! Mais il y a une volonté de la part de la direction de changer les choses, d’avoir un renouvellement. Et dans ce cadre-là, on ne peut pas empiler les joueurs à chaque fois qu’un nouvel entraîneur arrive. Au final, ça fait des séances à 27, 28 éléments. C’est difficile pour travailler, difficile pour la totalité de l’effectif mais encore plus pour ceux qui vont avoir un temps infime de jeu », a indiqué le manager francilien pour Le Parisien.

« Croyez-moi, sur un plan humain, rien n’a été facile. Mais j’ai voulu être franc et direct et, avec Luis (Campos), parler rapidement aux joueurs pour qu’ils aient le temps de se retourner, de réfléchir sur la situation et qu’on ne nous reproche pas, à quelques jours de la fin du mercato, de ne leur avoir rien dit. Ai-je eu tort ou raison ? Seul l’avenir le dira. Mais je suis sûr qu’on ne peut pas travailler correctement avec 28 joueurs de champ à l’entraînement, ni avec six ou sept joueurs très malheureux dans un vestiaire », a terminé Galtier.

Le PSG, un rêve depuis des années

Christophe Galtier évoque aussi sa vision sur le PSG, qui a toujours été différente de celles des autres clubs. Même en tant que Marseillais. «Avec 100 % d’honnêteté, j’ai toujours voulu entraîner le PSG. Demandez à mon environnement familial… Évidemment, en tant que joueur, j’ai joué quelques PSG-OM, il y a aussi eu de belles confrontations quand j’y étais adjoint. Mais pour un Marseillais, j’ai toujours eu un regard différent sur ce qu’était le Paris Saint-Germain. Il n’y a aucune volonté de séduire ou de faire de la com dans ce que je vous dis. Si je ne l’ai jamais dit avant, c’est parce qu’on ne m’avait jamais posé la question.»

« Partout où je suis passé, que ce soit comme entraîneur ou adjoint, j’ai consacré vingt heures par jour à mon boulot. Quand l’opportunité d’entraîner le PSG s’est présentée, ni moi ni ma famille très proche ne nous sommes dits : attention, tu es marseillais. Je suis un entraîneur français et je vais tout donner pour aller le plus haut possible. S’il y a un entraîneur français qui a toujours parlé en bien du PSG, c’est moi. Je l’ai toujours considéré comme la locomotive du football français.»

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