Le PSG reprend l’entraînement ce mercredi, mais la préparation est loin d’être idéale. Après une saison à rallonge et une Coupe du monde des clubs disputée début juillet, aucune vraie prépa physique n’a été programmée. Et la Supercoupe d’Europe face à Tottenham arrive… dans une semaine.
Pour Alexandre Marles, ancien responsable de la performance à Paris, il ne faut pas s’attendre à des miracles :
« Déjà, c’est difficile parce qu’ils vont récupérer des joueurs, après une saison longue, qui ont vraiment décompressé et c’est normal. Et qui se sont déconditionnés. Ce qui signifie perte de force et donc de vitesse, d’endurance. A cela s’ajoutent les vols, les décalages horaires, la chaleur ».
« Le premier enjeu sera donc de fixer un bilan médical et les états de forme à travers des données précises, notamment les taux de masse grasse. Imaginer que cette équipe sera prête la semaine prochaine face à Tottenham ou face à Nantes, ça n’a pas de sens ».
Turn over
« Ensuite, la préparation foncière, nécessaire pour une saison avec des objectifs élevés, va se faire tout au long du mois d’août. Les objectifs du PSG sont plus tard, donc ils vont utiliser les matchs comme des plages de travail. Avec, sans doute, beaucoup de rotations », a prévenu Marles pour le quotidien L’Equipe.
Résultat : les premiers matchs seront utilisés comme terrain d’entraînement, avec sans doute beaucoup de rotations. La vraie montée en puissance est attendue plus tard dans le mois d’août, alors que le PSG affrontera aussi Nantes en Ligue 1 dès le 17 août.
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