Thierry Henry a tenu sa première conférence de presse de sélectionneur ce mardi. Voici pourquoi il a dit oui pour entraîner les Bleus à quelques mois des JO.

Un rôle crucial pour le foot français. «Je suis heureux et honoré d’être là. Fier de rechanter la Marseillaise. Je suis bien Français, content de l’être et heureux de reporter le coq. Diriger les Espoirs, ce n’est pas facile, les générations changent tous les deux ans, les clubs ont la priorité, les meilleurs montent… et c’est normal», a-t-il d’abord annoncé devant la presse.

L’échec de Sylvain Ripol et les JO. «J’ai du mal à comprendre ce qu’il s’est passé au Japon. Là, ce sont les Jeux Olympiques. Tu ne refuses pas cela, tu ne peux pas refuser cela. Mais il va falloir discuter avec les clubs et les joueurs. Je comprends les positions de chacun. Les Espoirs sont vus comme une «sélection-punition. On va créer un esprit pour que les joueurs soient contents de venir».

Son rôle de consultant mis de coté. «Je n’étais pas épanoui. J’aime le terrain, j’attendais une opportunité. J’ai eu d’autres échéances où j’ai appris. Je vais continuer à être consultant, mais pas sur Prime Video. Je voulais coacher, j’ai ce sentiment d’aider. J’étais bien, mais pas épanoui. J’ai pu avoir la chance d’entraîner l’équipe de France, cela ne se refuse pas. Cela a évidemment fait pencher la balance. J’aime travailler avec les jeunes»

Ses échecs comme entraîneur. «Il y a toujours des doutes, je comprends cette question. Monaco, c’est un peu dur de réussir en deux mois. La question est légitime, il y a toujours des doutes sur un coach ou un joueur. J’ai eu une autre expérience à Montréal où on a réussi à faire les play-offs dans cette situation (du covid). On va tout faire pour être performant».