Le FC Barcelone tient enfin son joyau. Lamine Yamal a accepté de prolonger jusqu’en 2030, avec un contrat évolutif qui récompense son talent fulgurant. Une priorité réglée, non sans défis pour un Barça toujours contraint par sa masse salariale.
À seulement 17 ans, Lamine Yamal s’installe durablement dans le paysage blaugrana. Avec 54 matchs et 18 buts en 2024, l’ailier a convaincu tout le monde… jusqu’aux dirigeants. Selon Nicolò Schira, son nouveau contrat débutera à 9 M€ par an, avec une hausse progressive pouvant atteindre 18 M€ en fin de bail. Une courbe salariale qui reflète parfaitement l’intention du club : accompagner sa montée en puissance, à la manière d’un certain Lionel Messi.
Un modèle inspiré de Messi, version 2025
Le Barça reprend ici le schéma utilisé avec la légende argentine : des primes liées aux performances, qui deviennent fixes avec le temps. Joan Laporta l’avait annoncé, Deco l’a confirmé : pas question de brader Yamal, mais pas non plus de le placer au sommet de la grille salariale. L’idée est claire : un contrat « équitable », ambitieux mais mesuré, pour un joueur qui représente déjà l’avenir du club.
Un équilibre fragile à préserver
Cette prolongation n’a toutefois pas été simple. Le Barça, sous la pression de la DNCG espagnole et avec une masse salariale toujours à la limite, a dû jongler avec ses équilibres internes. Le salaire de Yamal pourrait forcer une renégociation avec d’autres cadres comme Ter Stegen, Lewandowski ou De Jong. Si certains refusent de faire un effort, les tensions pourraient s’amplifier.
En prolongeant Yamal jusqu’en 2030, le Barça lance un message puissant : le projet sportif se construira autour de lui. Et le timing est parfait, juste avant la reprise sous Hansi Flick. Pour les supporters, c’est une assurance sur le terrain. Pour les dirigeants, un pari stratégique… et un casse-tête financier à bien gérer. Yamal a voulu plus qu’un statut d’espoir. Il a obtenu celui de leader en devenir.
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