Créteil version Niel : une nouvelle ère s’ouvre, sans le Lusitanos… et ce n’est pas fini.
C’est un tournant historique pour le club cristolien. Un peu plus d’un mois après l’annonce du rachat de l’US Créteil, Xavier Niel – fondateur de Free et 9e fortune de France – est à deux doigts de finaliser l’opération via sa holding NJJ. La vente sera officialisée après le passage devant la DNCG prévu le 11 juin. Si Bassam Al Homsi conservera une minorité, Armand Lopes, figure du club depuis deux décennies, s’effacera complètement du paysage.
En coulisses, le renouveau est déjà en marche
Le changement ne fait pas que se murmurer : il s’organise. Anthony Maarek, bras droit de Niel, ainsi que ses fils Jules et John, orchestrent discrètement mais fermement la transformation du club. Sur le terrain, les premiers choix sont arrêtés : Olivier Miannay, spécialiste du recrutement, reprend les rênes du sportif, tandis que Karim Mokeddem, coach reconnu du National, sera l’homme de banc. Ces arrivées annoncent des départs logiques, dont ceux de Rui Pataca et Christophe Taine.
Une identité repensée pour accompagner l’ambition
Au-delà des hommes, c’est aussi le nom du club qui change : US Créteil Football devient l’appellation officielle. Exit le « Lusitanos », un héritage désormais révolu. Ce geste fort incarne la volonté de tourner la page et d’insuffler une dynamique moderne, ambitieuse et résolument tournée vers la progression. L’objectif est clair : bâtir un projet solide pour remonter rapidement dans les divisions supérieures du football français.
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