Le 1er août 2025, le parquet de Nanterre a demandé la mise en accusation d’Achraf Hakimi, footballeur international marocain de 26 ans, devant la cour criminelle des Hauts-de-Seine pour viol.
Les faits reprochés remonteraient à février 2023, lorsque le joueur aurait contraint une jeune femme de 24 ans à une pénétration digitale non consentie à son domicile à Boulogne-Billancourt.
La plaignante affirme avoir rencontré Hakimi sur Instagram et s’être rendue chez lui en VTC, commandé par le joueur.
Elle relate avoir été embrassée contre son gré et touchée malgré ses refus, avant de repousser le joueur et de prévenir une amie.
Hakimi assure être innocent
Le parquet estime que des éléments justifient un procès pour viol, passible de jusqu’à 15 ans de prison.
L’avocate de Hakimi, Me Fanny Colin, conteste les accusations et affirme qu’il existe de nombreux éléments à décharge.
Elle souligne l’absence de symptômes post-traumatiques chez la plaignante et qualifie son récit d’incohérent. « Dans cette affaire, nous nous battrons jusqu’au bout pour que la vérité éclate et qu’il soit dit et entendu qu’Achraf Hakimi n’a absolument rien dit et rien fait, qu’il n’a rien à se reprocher » assure l’avocate du joueur.
De son côté, l’avocate de la plaignante, Me Rachel-Flore Pardo, parle d’un « immense soulagement » face à cette avancée judiciaire.
Il revient désormais au juge d’instruction de décider si Hakimi sera effectivement renvoyé devant la cour criminelle.
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