Nice en crise : Haise prêt à claquer la porte… et à renoncer à des millions !

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Nice. Franck Haise

Franck Haise pourrait prendre une décision choc. Après l’agression des joueurs de Nice par des supporters dimanche soir, à leur retour de la défaite à Lorient (3-1), l’entraîneur a confié à son vestiaire qu’il envisageait une « décision drastique »… démissionner, même si cela veut dire renoncer à des millions d’euros.

Une réunion avec son staff devait trancher son avenir, alors qu’il est engagé avec l’OGCN jusqu’en 2029. Ce nouvel épisode violent s’ajoute à une crise sportive profonde : cinq défaites de suite, élimination de la Ligue Europa, dix-sept matchs sans victoire en Europe.

Le naufrage 3-0 à Porto aurait pu être celui de trop. Déjà après la lourde défaite contre l’OM (5-1), Haise avait proposé de partir… mais les dirigeants avaient refusé.

Et pour cause : avec un salaire d’environ 200 000 € brut mensuels et un contrat prolongé jusqu’en 2029, Haise représente 43 mois de salaire encore dus. Un licenciement coûterait plusieurs millions d’euros, un montant impossible à assumer pour Nice, déjà surveillé par INEOS, également propriétaire de Manchester United.

Nice ne peut pas payer

Démissionner ? Il refusairtpourtant catégoriquement il y a encore quelques heures : « Démissionner voudrait dire que je suis le seul responsable. Ce n’est pas le cas. Je ne jetterai pas l’éponge. » Haise précise même qu’il ne toucherait jamais la totalité de ses indemnités : « Ceux qui connaissent mon contrat savent très bien que, même si je devais partir, je ne toucherais pas tout. »

Nice se retrouve donc dans une impasse. Pour se séparer de son entraîneur, il faudrait un accord à l’amiable… que le club n’a pas les moyens d’indemniser. Résultat : un coach sous pression, un vestiaire secoué, des dirigeants bloqués, et une crise qui s’enfonce.

Haise, lui, l’assure : « On est tous responsables. » Mais une certitude plane : son départ coûterait une fortune — que Nice ne peut pas payer.

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