Les petits clubs de Ligue 1 ne veulent pas du projet de réforme de la Ligue des Champions. La FFF non plus, selon son président Noël Le Graët. Mais le PSG ne serait pas contre.
La FFF monte au créneau : le projet de réforme de la Ligue des Champions, la France sera contre. Et le PSG ferait bien de se conformer à cette position. « Au vu du dossier que nous connaissons, je trouve que c’est inacceptable », affirme le président de la FFF dans L’Equipe.
« Pour la LFP, il est évident que 95% des clubs seront contre. Il faut bien voir que si ce projet va au bout, le Championnat sera très nettement dévalorisé. La Coupe de France, on a déjà du mal à la caser… On dit aussi qu’ils souhaiteraient faire jouer les équipes nationales sur un temps plus court, même si je n’ai pas de confirmation ».
« Le PSG doit être solidaire »
« Tout ça me paraît tellement gros que j’ai du mal à me dire que ce dossier va être présenté en l’état. Les grands clubs veulent toujours plus d’argent. Mais là, on sacrifie les footballs nationaux, qui sont la base de tout. On peut comprendre que le PSG soit d’accord, mais je lui demanderai d’être solidaire. Jean-Michel Aulas est mon ami, je lui demanderai aussi de l’être. Qu’ils fassent attention à défendre l’intérêt général ».
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Dans Le Parisien, Victoriano Melero, secrétaire général du PSG évoque le projet de réforme de la Ligue des Champions. « L’objectif n’est pas de réformer pour réformer. Il s’agit de développer la valeur des compétitions européennes en leur donnant un nouvel élan, une nouvelle vie. Sur le principe, c’est un projet intéressant pour le PSG car créateur de richesses pour l’ensemble du football », estime Victoriano Melero, secrétaire général du PSG.
Rien n’est figé, selon le PSG
« N’oublions pas que La Ligue des champions participe au financement de la Ligue Europa et de la future Ligue Europa 2. Ensuite, rien n’est figé notamment sur les conditions d’accès et il faudra voir dans quelles proportions les richesses peuvent augmenter. Ce sera un élément de réflexion important ».
Mais il prévient, le PSG n’acceptera pas n’importe quelle nouvelle mouture : « Si l’on fait tout ça pour augmenter les droits audiovisuels de 5 %, il faudra en effet se poser la question de l’opportunité de cette réforme »
