Le saviez-vous ? Avant Pastore, le PSG avait tenté un énorme coup : recruter Samir Nasri. L’ex-directeur sportif Leonardo confirme.
Lorsque QSI débarque à Paris en 2011, le club veut frapper fort. Et contrairement à ce que l’on imagine aujourd’hui, Javier Pastore n’était pas le premier nom sur la liste. La véritable priorité de Leonardo s’appelait… Samir Nasri. L’idée semble improbable pour un ancien de l’OM, pourtant elle a bien existé.
Leonardo a tenté le pari Nasri. Nasri évolue alors à Arsenal et échange avec l’Inter, dirigée par Leonardo. Les discussions avancent, l’entente est bonne. Jusqu’à ce coup de fil inattendu : Leonardo lui annonce qu’il quitte l’Italie pour rejoindre le PSG et souhaite l’amener avec lui pour lancer le nouveau projet. Un transfert spectaculaire était donc réellement sur la table.
« Leonardo m’avait appelé. Il était entraîneur de l’Inter, on discute du club, qui deux ans auparavant avait fait le triplé avec Eto’o, Sneijder etc… Le courant passe super bien. Et il me rappelle un peu plus tard pendant l’été pour me dire: ‘Arrête de discuter avec l’Inter, fini’. Je lui dis ‘comment ça ?’, il me dit qu’il y a quelque chose qui se prépare, qu’il va m’appeler. Et j’ai un nouveau coup de fil où il me dit qu’il devient directeur du foot au PSG et il me parle de Paris », a raconté Nasri l’été dernier sur RMC.
« Samir Nasri, ah oui c’est vrai, je l’ai appelé »
Mais Nasri coupe court : impossible pour lui d’endosser le maillot parisien. Même Arsène Wenger, qui voyait d’un bon œil un retour en France, n’a rien pu faire. Passer de Marseille à Paris ? Pour Nasri, la ligne rouge était infranchissable.
« Et là je lui dis: « Non Leo ce n’est pas possible ». Même Arsène (Wenger, son coach à Arsenal) me disait de son côté: ‘Va au PSG!’, comme ça je ne restais pas en Angleterre. Mais je lui ai dit: ‘Ce n’est pas possible coach, je ne peux pas faire ça’. Ce n’était juste pas possible. »
« Samir Nasri, ah oui c’est vrai, je l’ai appelé », a confirmé l’ancien directeur sportif parisien.
Pastore, finalement la première pierre du “nouveau PSG”
Face à ce refus catégorique, Paris se tourne alors vers Javier Pastore. Un choix devenu symbolique : il sera le premier grand transfert de l’ère QSI et l’un des joueurs les plus marquants des débuts du projet. « Élégant, talentueux, recherché par tout le monde », résume Leonardo. Parfait pour incarner le renouveau parisien.
La première star du PSG version qatari aurait donc pu être un pur Marseillais. Une histoire parallèle qui, heureusement pour l’équilibre du football français, restera dans le rayon des “plans qui n’ont jamais vu le jour”.
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