Après le départ d’Adrien Rabiot à l’AC Milan pour 10 M€ bonus compris, Pablo Longoria est revenu sur cette affaire dans La Provence: la vente, le clash… no regrets.
Le président de l’OM a expliqué qu’il n’avait « aucun regret », estimant avoir agi selon ses convictions et dans l’intérêt de la structure du club. Pour lui, il était indispensable de montrer que les décisions doivent être respectées, même lorsqu’elles concernent un joueur majeur du groupe.
« Vous le voyez comme quelque chose de rocambolesque, mais je l’ai vécue d’une manière très différente : un évènement se produit, on l’analyse, on prend du recul, et on décide. J’avais envisagé différents scénarios et je savais quelles pouvaient être les conséquences de chaque choix. C’est bien de refermer cette affaire et de regarder vers l’avant. Je n’ai pas de regret car nous avons été très clairs. Il faut dire les choses sur Adrien ».
« La première, c’est que ça ne change pas la considération que j’ai pour lui. Je crois que le joueur nous a apporté beaucoup de choses. Mais quand tu as la conviction forte que le club doit être structuré de façon à ce que les décisions soient respectées, il n’y a pas de regret. Quand tu es fidèle à tes principes, tu peux dormir tranquille. La situation en tant que telle est regrettable, car personne ne veut arriver à ce point de non-retour, surtout quand on parle d’un joueur important sportivement et pour le groupe. Mais sur les suites données et les décisions prises, quand tu fais les choses en suivant tes convictions, il n’y a pas de regret. La vie est faite de valeurs et de convictions », a assuré l’Espagnol.
L’OM devait vendre les deux joueurs
Interrogé également sur France Inter, Longoria a insisté sur la gravité de l’altercation entre Rabiot et Jonathan Rowe, justifiant la mise en vente des deux joueurs.
Si la perte du milieu français, vendu en fin de mercato, a pu sembler illogique sportivement, le dirigeant espagnol assume : l’OM a été victime de cette situation mais a choisi la cohérence et les principes plutôt que de céder à la facilité.
« Je n’étais pas dans les vestiaires, mais jamais dans ma vie, je n’ai vu des personnes sortir d’un vestiaire avec le visage complètement blanc, et complètement défiguré. Dans la vie, il ne faut jamais regretter quand on pense prendre la bonne décision avec de fortes convictions ».
« Le club est complètement une victime de cette situation. Quel club remplace son meilleur joueur à la fin d’un mercato pour, dans ce cas, 10 millions d’euros ? Ça ne serait pas très logique », a précisé l’Espagnol sur les ondes de la radio France Inter.
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