Adrien Rabiot provoque une onde de choc dans le vestiaire de l’OM après ses propos tranchants ce weekend… et ça n’a pas vraiment plu.
La défaite de l’Olympique de Marseille à Reims (3-1) laisse sortir les frustrations, et les conflits. Adrien Rabiot a créée le gros malaise ce weekend après le match.
« J’ai l’impression de voir des mecs qui n’ont pas envie d’aller en Ligue des champions », a lâché le milieu international, visiblement excédé. Il a poursuivi en appelant ceux qui n’en auraient pas l’ambition à « laisser leur place avant les matchs ».
Des tensions internes qui sortent
Un message brutal, mal digéré dans le vestiaire et au sein de la direction, selon Le Phocéen, qui rapporte une forme jugée trop frontale. « Ce message fort, brut, qui a peut-être mis le doigt sur une réalité, mais dont la forme n’a pas été appréciée en interne. L’OM aurait préféré que le linge sale soit lavé en privé ».
« La direction, tout comme une partie du vestiaire, s’est montrée agacée par ce déballage public qui risque de fragiliser encore un peu plus une unité déjà mise à mal. Car cette nervosité, elle n’est pas née hier. Depuis plusieurs semaines, l’atmosphère est tendue : crispation autour de certaines décisions arbitrales, comportements jugés limites dans le vestiaire, divergences au sein de l’administration… Tous ces éléments, qui auraient pu rester cantonnés en coulisse, se sont petit à petit diffusés jusqu’au rectangle vert. Et à Reims, cela s’est vu », révèle notre confrère.
Fin de cycle, déjà ?
Rien ne va plus à l’OM : suspension des dirigeants, défaites en série, rumeurs de départ de Roberto de Zerbi… et maintenant les Rabiot qui se prennent les pieds dans le tapis. La mère Véronique qui perd son calme dans Complément d’Enquête, et Adrien aussi en interview… ça sent déjà la fin de cycle sur la Canebière.
Dimanche face à Toulouse, l’OM n’aura pas le droit à l’erreur. Une nouvelle défaite pourrait faire tout faire sauter. La place en Ligue des Champions, comme le vestiaire… et un départ de Rabiot ? A Marseille, rien n’est impossible.
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